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Les premiers écrits sur la perspective reviennent à Léon Battista Alberti,
architecte, littéraire et artiste. Il formule la première méthode de construction
rigoureuse de la perspective, "la costruzione legittima" dans "Della Pittura"
en 1435 dont est dérivée la méthode des "rayons visuels".
Celle-ci est à la source des premières machines à perspective dont les
perspectographes de Dürer (fig. 1.1) qui reproduisent, physiquement le
phénomène en matérialisant les rayons visuels par des cordes.
Les peintres découvrent, avant les mathématiciens, des méthodes qui prennent
en compte ce qui échappe à tout mesure, L'INFINI! Ils découvrent les notions
de "ligne d'horizon" et de "points de fuite". Jean Pélerin, dit le VIATOR,
publie en 1505 "De Artificiali Perspectiva" qui présente la construction
d'un carrelage à plusieurs points de fuite qui a donné naissance à la
"méthode à agrandissement direct" (fig.5.1).
Jean Pélerin, dit le VIATOR, publie en 1505 "De Artificiali Perspectiva"
qui présente la construction d'un carrelage à plusieurs points de fuite
qui a donné naissance à la "méthode à agrandissement direct" (fig.5.1).
Un architecte et géomètre Lyonnais, Gérard Desargues, unifie
tous les procédés précédents dans un théorème qui englobe tous les cas
de figure, le théorème de Desargues, qui donne naissance à la "Géométrie
projective", base géométrique du logiciel SGDLsoft.
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